En 1065, Paiziacus puis en 1451, Paysai le Jolly, en 1564, Poizay le Jolly et en 1807, Poizay le Joli.
Au XVIIIème siècle, la paroisse de Poizay comptait plus d’habitants que celle des Ormes :
1789 :
– Les Ormes : 809 habitants pour 271 feux (maisons),
– Poizay le Joli : 817 habitants pour 200 feux.
Les hameaux de Saint Sulpice, Mousseaux, Falaise et Port de Piles lui étaient rattachés.
L’église Saint Martin de Poizay le Joli fut bâtie avant la première église des Ormes. On trouve des registres paroissiaux qui font état, en 1605, du baptême de deux cloches.
En 1791, la paroisse disparaît. La commune est rattachée aux Ormes en 1818. L’église, le presbytère seront vendus.
En 1837, les habitants de Poizay demandent par pétition une séparation des deux communes et forment un projet pour reconstruire une nouvelle église.
Demande qui sera refusée par le Préfet de la Vienne.
Le 22 Juin 1940, les Allemands sont empêchés de traverser la Vienne par la destruction des cinq ponts : Dangé, Les Ormes, Bec des deux eaux, Port de Piles, chemin de fer et route par les forces françaises.
Ils suivent la Creuse jusqu’à la Haye-Descartes et redescendent sur Poizay où sont positionnées deux unités d’artillerie (DML).
L’ordre de repli est donné à 19h.
Les allemands descendront des crêtes vers Les Ormes.